28.8.08

Les mots sont des fenêtres

Orpheline je me sens à chaque fois que je termine un bon livre, oui orpheline, ou comme amputée de quelque chose, ou plutôt je ressens comme un vide à combler ! Et quand il a été vraiment bon, j'ai beaucoup de mal à "entrer" dans une autre histoire, et j'erre dans mon appartement, je soupèse un autre livre, le repose, le reprend, l'ouvre et jette un oeil, presque suspicieux, en commence parfois un autre, et la magie opère de suite ou pas ! Loula l'a lu, -Loulalalu- en anglais, moi en version française et pour être tout à fait honnête je préfère presque le titre en français "Dans la ville des veuves intrépides" à savourer, même la chute est bonne !

Loula vous en parlera, enfin -Loulaladit- !

Ce titre vient à point nommé ! introduction parfaite pour ce premier "post".


Auteur(s): Marshall B. Rosenberg - éd. La découverte, Convenons-en, il est quand même assez fréquent pour chacun d’entre nous de porter un jugement de valeur sur autrui et de le cataloguer en le rendant responsable de nos heurs et malheurs. C’est l’une des façons de nous défendre et de réagir face à l’agressivité qui se déploie le plus souvent dans tout conflit. Marshall B. Rosenberg nous propose ici une autre manière d’agir et de réagir qui tourne résolument le dos aux modes relationnels traditionnels de cette « communication aliénante [qui] est à la fois un produit et un pilier des sociétés fondées sur les principes de hiérarchies et de domination » (p.43). Tout autre sont les principes de la communication non violente. Au travers d’exemples, d’exercices, de récits et d’illustrations issus de son expérience et des formations qu’il dispense, l’auteur propose une méthode qui mérite qu’on s’y attarde quelque peu. L’objectif est de mettre un terme à la croyance selon laquelle ce serait l’autre qui serait à l’origine des sentiments de colère que nous éprouvons. Il ne faut pas confondre la cause et l’élément déclenchant. Ce n’est pas l’attitude d’autrui qui provoque notre propre réaction, mais un besoin non assouvi. Notre culture ne nous a jamais appris à identifier ces désirs qui sont au fond de nous et qu’il est au contraire de bon ton de mettre à distance, parce que jugés malsains ou malvenus. Or, ce sont justement ces besoins que la communication non violente nous propose.......

Je ne sais ce qu'il vaut, je ne connais pas ! à découvrir...

Non, honnêtement je ne sais pas quel va être mon prochain livre, j'ai le choix...

2 commentaires:

Loula a dit…

Michèle,
Superbe! Tu as écrit le premier vrai billet. Ok, donne-moi jusqu'à lundi, boulot oblige car c'est la folie furieuse.
Le roman de James Canon est absolument déboussolant et complètement entre Marquez et Cortazar, ce jeune auteur possède une plume simple et magnifique, mais aussi une vision de ce que pourrait être une société, malheureusement ce genre de société n'existe que quand la tuerie et l'arbitraire précèdent. Lundi, promis.
Merci & Mwah!

Loula a dit…

Michèle,
Vu que c'est toi qui m'as fait découvrir ce roman, à toi l'honneur et je dirai ce que j'en ai pensé en commentaire.
Mwah