6.10.08

SANCTUARY V Budd Schulberg

J'éprouve toujours une petite satisfaction lorsque je découvre un livre, toute seule, comme une grande, sans qu'on me l'ait conseillé, un livre autour duquel il n'y a pas eu de battage médiatique. J'en arrive à celui que je viens de terminer, sur lequel j'ai peiné après "La ville des veuves intrépides" (d'ailleurs j'en avais commencé plusieurs, mais l'élu fut celui-là même).
Je l'ai acheté pour 2 € 99 exactement dans un magasin d'alimentation où vont tous les "pauvres" actuellement et j'y ai même croisé des moins pauvres. Il traînait pour ainsi dire au fond d'un bac, entre quelques livres de cuisine. Je l'ai pris en main, dubitative, mais qui est cet écrivain et là j'avoue mon ignorance, Budd Schulberg ! qui connaît Budd Schulberg ?
Il a été publié en 1969. Le Jury du 31ème Prix Littéraire du Festival du Cinéma Américain de Deauville, composé de Frédéric Beigbeder, Gilles-Martin Chauffier, André Halimi, Jean-Claude Lamy, Eric Neuhoff et Gonzague Saint-Bris, décernera le jeudi 8 septembre son prix à Budd Schulberg pour l’ensemble de son œuvre et son ouvrage intitulé Sanctuary V, publié aux Editions Bernard Pascuito. L'auteur sera présent à Deauville pour recevoir son prix. "
Mais cela je viens de l'apprendre en cherchant sur le Net.
En quatrième de couverture "Sitôt renversé le régime qui l'avait livrée au pillage des industriels nord-américains, une république d'Amérique latine est tentée par une nouvelle aliénation : le chef de guerre Angel Bello pèse de tout son charisme pour préparer un rapprochement avec Moscou sans que le président intérimaire, Justo Moreno Suarez, trouve la force de lui barrer la route et de le ramener aux idéaux pour lesquels ils ont combattu côte à côte"........
En somme le déçu de la révolution se retrouve "réfugié politique" dans une ambassade, en présence des anciens tortionnaires, à vivre un quotidien sordide, et "où les tractations mercenaires de la diplomatie lui ouvrent les yeux sur le destin commun des peuples, toujours soumis au gran chingón, à la raison du plus fort".
J'imagine que vous serez peut-être plus réactif que moi en entendant Angel Bello, qui fait penser à ? Fidel Castro !
Je l'ai presque terminé... et que puis-je dire, je vais essayer de trouver d'autres livres de cet écrivain.

1 commentaire:

Emi a dit…

Effectivement ça me rappelle quelqu'un...